François Montagnon Ecrivain-auteur-Photographe-writer-photographer "JOURS DE TERRE" "LE TRAIN POUR CHIANG-MAÏ" เชียงใหม่
Tu comprends tout de travers...
Le 6 mai 2021
Alors que les Voyages semblaient lointains, l’imaginaire étendu à ces rizières vues du ciel avant d’atterrir sur la ville tentaculaire et recélant le mystère de ces villages de pailles qui s’étendaient à l’infini, tout comme ma démarche solitaire contenait de la vitalité, rien ne pourrait éteindre cette époque où léger, mes pas traîner sur ces routes et chemins le sac photo et la découverte vierge ainsi qu’une curiosité extrême, comme on doit le faire. C'est le Train pour l'Asie, les découvertes et l'expérience de l'Appel de l'Extrême-Orient.
François Montagnon-writer-photographer
Quand j'étais jeune, je croyais aux rêves
Dans la vie d'un homme, je voyais couler la sève
Je voyais couler
Puisque qu'on me donne le moyen d'y croire
La vie d'un homme, ça doit mener quelque part
Quelque part, loin, loin, loin
Mener loin, loin, loin
Quand j'étais jeune, je tombais du lit
Y'avait personne, voilà le bout aussi
Voilà le bout
Puisqu'on me laisse le moyen d'y croire
Un chien sans sa laisse, ça doit mener quelque part
Quelque part, loin, loin, loin
Mener loin, loin, loin
Ce temps là, c'est loin, c'est fini d'y croire
L'horizon lointain, devenu le bout
Devenu le bout, le bout du couloir
L'horizon lointain
Tout ça c'est loin, j'ai fini d'y croire
Fini d’y croire, Royaume de Siam 1979.
Gérard Manset
Alors que tous les matins du monde se voulaient infinis, il était certain que les moments de plénitude se raréfiaient, le mangeur de paysage qu’il était se contentait de la petite cellule d’une vue sur le bois de Vincennes, parfois des couples de perruches vertes enfuies de l’immense volière de verre et de métal du zoo, qui n’aurait pas déplu au douanier Rousseau, témoignaient des lointaines Amazonie au matin, des brumes tropicales du soleil frais se levant, de la chaleur déjà présente bien que légère annonçait encore une magnifique journée pleine de rebondissements. C’était à d’autres d’aller se mélanger et similaire au clone du passé se confondraient à leur manière à l’altérité et ses tickets doux que l’on gardait précisément nombres d’années dans les pochettes à stickers diverses, de notes d’hôtel en Thaï en Birman dans un tiroir avec toute la nostalgie qui confère d’une époque où il courait relativement libre dans les rues chaudes. Désormais il mettait en formes les beaux souvenirs heureux et cette solitude acceptée et volontaire qui lui permettaient des rencontres étonnantes et illimitées, l’exact contraire de ce qu’il vivait aujourd’hui.
François Montagnon.